Né en 1959, François Graveline est un poète installé en Auvergne. Il est membre du comité de rédaction de la revue Arpa, une référence incontournable de la poésie contemporaine, qu’il vient présenter aux Sources poétiques chaque année.
Son œuvre, influencée par la nature et les paysages volcaniques, comprend notamment Primes voix (éd. La Crypte) et La langue accueille ce qui n’est plus. (éd. du Grand Tétras).
Pays : France
« Je n’aurai vécu que pour offrir des domaines à ma solitude.
Ils ne furent que provisoires demeures. »
*
Au commencement fut une bande de sable, ponctuée de touffes d’herbes,
une steppe étroite séparant la forêt des Landes de la dune atlantique,
la lette.
Sa beauté me fascine
son âpre mystère
Ma vie est cette vallée sèche
eEntre deux mondes
où fleurit l’immortelle.
(Extraits de La lette, édition L’Etoile des limites)
« Je suis au froid au vent au jour
Je suis une plaie ouverte de lumière.
Pas facile d’être fleur !
*
« Fontaine
arbre sans écorce
sève resplendissante de s’oser nue »
(Extraits de La langue accueille ce qui n’est plus, L’Atelier du Grand Tétras)
VIDEO : « Les oiseaux du petit fleuve »
VIDEO : « Sonate pour l’eau et le vent »

